Ludovic considère la connaissance et la compréhension du monde comme une nécessité vitale dans un monde en perpétuel mouvement. Son tour du monde en stop, réalisé sur cinq années et ses 115 pays visités au cours de sa vie, en est l’illustration la plus marquante.

Son tour du monde en stop fut une véritable odyssée initiatique qu’il qualifie lui-même de « doctorat de la route », où ses professeurs n’étaient pas derrière un pupitre mais au volant de voitures, de camions ou de bateaux. Il y a appris, non pas des équations abstraites, mais des leçons de psychologie, d’anthropologie, de géopolitique, de géologie, et surtout d’humanité.

Son école de commerce lui a enseigné les fondamentaux de la finance ou du management, mais elle est restée muette sur les réalités du terrain : la misère comme la beauté du monde. C’est au bord des routes et dans les regards croisés au hasard de ses rencontres qu’il a approché la vraie richesse : celle des expériences humaines. Il y a côtoyé des lépreux et des chefs d’entreprise, des rats et le Dalaï-Lama. Une école de vie singulière, intense, qu’il continue de transmettre à travers ses livres, films et les nombreuses conférences qu’il donne.